Le Code génétique, alerte aux microbes

                                                                Le code génétique
 C'est en suivant un code que l'on arrive à  la fleur pois de senteur



formation de l'ARN messager


formation de protéines





Le code génétique
je vous conseille de visionner les cinq vidéos en cliquant sur ce lien ou un film en image de synthèse sur  la condensation de l'ADN et la réplication  en cliquant sur ce lien



Le code génétique
C'est la photocopie génétique.

Dans le fouillis de chromatine, on rencontre des "clairières" où des  ADN ont été partiellement déroulés afin d'être recopiés par d'honorables et méticuleux scribes. C'est la transcription.
La nouvelle molécule c'est l'ARN messager fabriqué par les enzymes ARN polymerases qui recopient un des brin de l'ADN en ARN.
Le fragment d'ADN où est inscrit la protéine est copié, ce fragment c'est le gène.
Après cette réplique, il y a le fignolage par une série de retaillages, l'épissasse, elle enlève les introns et a recollé bout à bout les morceaux restant, les exons qui pourront s'exprimer.

Les chromosomes sont constitués de gènes qui sous l'effet de l'ARN polymerase donnent l'ARN messager, les acide aminés se fixent à de l'ARNt et agissent à l'aide du ribosome pour  produire la protéine.


Une bactérie au génome synthétique
On a obtenu, en mai 2010, une bactérie ayant un génome synthétique avec 1,1 millions de bases c'est le plus long génome synthétisé in vitro , il a été introduit dans une bactérie d'une espèce voisine et il a pris le contrôle.

en 1972 construction d'un ADN recombinant constitué d'une ADN bactérien et viral
en 1973 premier OGM en insérant une ADN recombinisant dans une bactérie
en 1982 premier animal OGM une souris munie de gènes codant l'hormone de croissance du rat
en 2002 première synthèse d'un génome complet in vitro celui du virus de la poliomyélite
en 2010 premiere bactérie dotée d'un génome synthétique.


                                                    Alerte aux  microbes

Qu'est ce qu'un microbe, les bactéries , des champignons, les protozoaires qui sont les virus,
la majorité de ces microbes est indispensable à la vie de tous mais certains sont dangereux.

Comment se déroule une attaque de bactéries?
Elles entrent par les poumons, blessures et ensuite se mettent à proliférer, se servant des  nutriments destinés normalement aux cellules en dégageant des toxines.

Expérience
Une bactérie dangereuse pour la souris car elle protégée par une coque blindée est injectée à la souris la souris meurt. Une variété de cette bactérie sans coque blindée la souris élimine la bactérie.

Si on cultive la coque blindée et qu'on l' injecte à la souris , la souris survit.
Si on  cultive l'enzyme qui fabrique la coque et qu'on l' injecte à la souris, la souris survit.
Si on met l'ADN , la souris meurt.

C'est bien l'ADN qui est le code génétique.

Le virus
L'attaque d'un virus
Un virus est composé d'un ou deux morceaux d'ADN  ou d'ARN enfermés avec quelques enzymes dans une capsule protéique.
Rien ne peut produire l'énergie, rien pour synthétiser la protéine , un virus est un être vivant qui n'a pas de quoi vivre!
Il installe donc ses gènes dans une cellule, le malfaiteur utilise les ARN polymerase pour produire des ARm qui seront traduits en protéine virale par les outils et avec l'énergie de la cellule parasitée. Sa descendance infecte tout et l'antibiotique ne sert à rien car il n'est pas un être vivant.
On voit aussi qu' avec des virus on peut faire  des manipulations génétiques

Les manipulations génétiques

En transformant le caractère
Voir la page des  OGM et clonage pour plus d'explication sur ce lien

l'ADN est abîmé

L'ADN réparé



A l'aide de ADN ligase



                                         Le Plan de défense de l'organisme

Les globules blanc interviennent dés qu'une cellule est attaquée, ils donnent l'alarme, les macrophages(voir vidéo)  englobent  le corps ennemi, leur action est aidée par des armes chimiques émises par les cellules endommagées les interférons et le pyrogènes, qui peuvent déclencher une fièvre pour éviter la prolifération des bactéries.

Sinon c'est l immunité spécifique.
Vos cellules ont, à leur surface,des molécules très spéciales ceux sont les marqueurs du soi ou CMH ceci est du au brassage génétique.
Nos cellules savent distinguer le non soi , c'est à dire ce qui  et étranger à l'organisme, ses marques sont les antigènes.

Donc une attaque arrive, le macrophage alerte le lymphocyte T auxiliaire. Certains morceaux de l'invasion sont gardés, ceux sont les marqueurs antigenetiques de l'ennemi, ils sont amenés en surface et installés par les protéines CMHI et CMHII de façon qu' ils exposent l'antigène à l'ennemi, arrive le lymphocyte T auxiliaire qui déclenche en présence de l'antigène une attaque des tueurs à gage les lymphocytes T cyclotoxiques qui tuent avec les interleukines.
Le lymphocyte T prévient les lymphocytes B que l'on nomme les anticorps qui déversent les plasmocytes, puis les T suppresseurs interviennent pour faire cesser les hostilités, seuls quelques uns survivent c'est la mémoire immunitaire.
Si le virus revient une réponse fulgurante de Ta Tc  et B  intervient et cette mémoire peut être créée par des vaccins.
Pour en savoir plus sur les infections et défenses immunitaires clique sur ce lien

Et si on sucre les antibiotiques
En stimulant le métabolisme bactérien, le sucre favorise l'entrée de l'antibiotique dans les bactéries persistantes qui seraient alors éliminées.

Une plaque réalisé à l'aide de bactéries sachant que chaque souche abrite des souches d'Escherechia coli